Pour le concert de Sainte Cécile, le spectacle avait été soigné : de nouveaux éclairages colorés et des lampes sur les pupitres mettaient en valeur l’orchestre d’harmonie. Le chef, Jean-Luc Jaffeux avait inscrit au programme de nouvelles pièces. Ainsi le concert débutait par la monumentale « Grande Porte de Kiev » de Moussorgski, spécialement arrangée par Guillaume Labussière, le professeur de clarinette. L’orchestre enchaînait avec un arrangement du « Carnaval des Animaux de Saint Saëns ». Les musiciens reprenaient ensuite des pièces déjà présentées lors du dernier concert : la « Waltz » de Chostakovitch (avec Cécile à la flûte et Bernard à la clarinette), « Bridges » de Samuel Hazo avec Fabien comme récitant. L’étrange histoire de Benjamin Button clôturait cette première partie. Le concert reprenait avec deux pièces de Jacob de Haan, compositeur néerlandais qui compte parmi les compositeurs pour orchestre à vent les plus appréciés et les plus joués dans le monde : « Nordic Fanfare and Hymn » et le très mélodieux « Monterosi » permettaient au public de se faire une idée de son talent. Atmosphère typiquement viennoise ensuite avec « The Beggar Student March » (K. Millöcker). La musique de film et la musique classique n’étaient pas en reste avec « Le Dernier des Mohicans » ainsi que le très connu « Carmina Burana » de Carl Orff. Un Bis cinéphile reprenait les airs indémodables du Pont de la rivière Kwaï, du Livre de la Jungle, de StarWars et d’Indiana Jones dans un medley endiablé. Ainsi « Marching Through the Movies" de Nigel Hall terminait la soirée.